En France, 33 % des assistantes maternelles en poste a plus de 55 ans et partent progressivement à la retraite. Leur départ engrange un manque important, car il n'est pas compensé par de nouvelles candidatures. Les parents peinent à faire garder leurs enfants.
Vous aimez vous occuper des tout petits ? Alors, devenez assistante maternelle ! En Charente-maritime, le territoire des Vals de Saintonge lance un appel à candidatures, l'un des nombreux que l'on peut trouver à travers la France. Car ici, comme ailleurs, les professionnelles de la petite enfance sont très recherchées.
Actuellement, 33 % des assistantes maternelles en poste ont plus de 55 ans. Progressivement, elles vont partir à la retraite sans grande perspective d'être remplacées par un nombre suffisant de nouvelles recrues.
"C'est un métier qui est assez mal payé et qui manque de reconnaissance, note Cécile Neveu, responsable Relais petite enfance. On entend encore beaucoup parler des nounous qui jouent avec les enfants, qui sont là pour changer les couches, alors que les professionnelles travaillent sur la pédagogie et sur l'accompagnement de l'enfant."
Pendant ce temps, de nombreux parents peinent à trouver un système de garde adéquat pour leur enfant.
Elles demandent également "la reconnaissance et un vrai changement de dénomination du métier par accueillant jeune enfant".
Sur le territoire des Vals de Saintonge, qui inclut la ville de Saint-Jean-d'Angely, seule la moitié des 1 200 enfants de moins de quatre ans sont pris en charge par une assistante maternelle.
En partenariat avec France Travail, la communauté de communes organise des journées de promotion du métier, dans l’espoir de susciter de nouvelles vocations. Formation, prime à l’installation, présentation du prêt à taux zéro pour financer l’équipement de la maison de la future assistante, tout y est abordé.