La Rochelle accueille depuis hier, les championnats du monde de scrabble francophone. Tous les 5 ans, la compétition est organisée en France . Elle rassemble plus de 1000 personnes venues de 22 pays différents sur une semaine. Un jeux qui compte 15 000 pratiquants en France.
Le saviez vous ? Le champion du monde en titre est Néo Zélandais mais il ne parle pas un mot de français... Comme quoi, il ne suffit pas de parler français pour être champion du monde de scrabble francophone, mais bien de connaître les mots, toute une différence.
Alors aujourd'hui, c'était l'homme à battre. En tête à tête, les meilleurs joueurs de la francophonie ont 17 parties pour faire la différence. Et contrairement aux idées reçues, en championnat du monde, ce ne sont pas les littéraires qui dominent. Et le paradoxe, le candidat n'est pas obligé de connaître le sens des mots qu'il utilise.
Alors la question maintenant est de savoir qui gagnera cette compétition ? Serait-il francophone ?... Réponse mardi prochain.Connaître les mots peut être une certaine aide mais ce n'est pas du tout indispensable. On connaît plusieurs milliers de mots sans savoir exactement ce qu'ils veulent dire, on a une vague idée, c'est un peuple, un poisson... Mais parfois on a aucune idée. C'est pas grave, ce qui compte c'est la forme valide de ce mot et son pluriel, si c'est un verbe, comment il se conjugue. Donc le sens du mot n'est pas important.
- Samson Tessier, champion de France 2016