La Rochelle : les moineaux victimes de l'urbanisation et des pesticides

A La Rochelle comme dans toutes les villes, on voit de moins en moins de moineaux. Leur population est en fort déclin, notamment à cause du manque de nourriture. Une des espèces présentes dans la région, le moineau friquet, est même en voie d'extinction.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) a lancé depuis deux ans une étude pour répertorier et mieux protéger les moineaux. Il faut savoir qu'à Paris, trois quarts des moineaux ont disparu en 13 ans. Ils sont victimes de l'utilisation des pesticides, du bétonnage et du goudronnage de nos villes.


Un constat alarmant


"Le moineau a besoin d'insectes pour nourrir ses jeunes. C'est une ressource très importante pour lui que l'on retrouve de moins en moins à cause de l'utilisation de produits chimiques et à cause de l'environnement de plus en plus stérilisé que nous avons avec le bitume, le goudron, etc..." explique Alexis Chabrouillaud.


Le jeune homme est observateur de la Ligue de Protection des Oiseaux et parcourt les rues de La Rochelle pour répertorier les populations de moineaux.

Et le constat est alarmant, l'une des trois espèces présentes en Poitou-Charentes est aujourd'hui en danger d'extinction. Le moineau friquet était encore présent, il y a cinq ans, dans la région mais aujourd'hui, il a disparu. Cet oiseau qui nichait dans les cavités des arbres a perdu à la fois la possibilité de trouver un abri et de se nourrir.

Pour les sauver, il faudrait changer à la fois les habitudes de construction et d'entretien de nos jardins pour que les oiseaux trouvent de quoi nicher et se nourrir.


"L'idéal c'est de conserver les cavités existantes sur les maisons et ensuite limiter l'utilisation des produits chimiques dans les jardins ainsi que de conserver dans les jardins une flore à végétation diversifiée avec plusieurs espèces d'insectes pour nourrir les oiseaux." explique Elisa Daviaud, chargée d'études naturalistes.


Plus d'informations avec le reportage de Christina Chiron, Laurence Couvrand et Maud Coudrin :

Chacun peut contribuer à l'observation des moineaux et des autres oiseaux sur le site de LPO : https://www.faune-charente-maritime.org/ .
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information