Après sa dernière visite, Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, était reparti mécontent de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré (17). Ce lundi, il s'est à nouveau rendu dans le centre pénitencier pour s'assurer que les failles de surveillance détectées en septembre ont été résolues.
Il s'agit de la quatrième visite surprise du parlementaire à la prison de Saint-Martin-de-Ré (17). Lors de sa dernière visite, en septembre 2017, le député Oliver Falorni s'était inquiété des failles dans le système de surveillance de l'établissement pénitencier.
Il avait notamment pointé du doigt des draps qui occultaient des ouvertures du nouveau préau. Selon lui, le risque était que trafic et communautarisme reprennent à l'abri des regards.
Cinq mois après, on peut dire qu'il a été entendu par l'administration pénitentiaire. "Aujourd'hui ce que je constate c'est qu'il n'y a plus de lieux privatisés dans les cours de promenade de la prison", se réjouit Olivier Falorni.
En plus d'un gymnase et d'une salle de musculation, une deuxième cour a été construite en remplacement des anciens préfabriqués.
Les travaux d'aménagement, financés par l'État, ont pris 18 mois. La surveillance des lieux a été renforcée : aujourd'hui le bâtiment dispose de 35 caméras. Olivier Falorni repart, pour la première fois, satisfait de sa visite à Saint-Martin-de-Ré.