15 milles d'écart à l'arrivée ! Soit un peu moins d'une trentaine de km. La Transat Jacques Vabre s'est transformée en régate entre les deux premiers concurrents de la Class 40. Avec panache, le Rochelais Yannick Bestaven a sorti son épingle du jeu.
Yannick Bestaven se souviendra longtemps de cette Transat Jacques Vabre. Un parcours de stress, de sérénité, d’inquiétude, de doute et de tension. Une alternance qui n’a cessé de tarauder les deux marins embarqués sur "Le Conservateur", particulièrement à l’aise aux allures débridées et portantes.Mais voilà : il a d’abord fallu affronter le mauvais temps de Ouessant à Madère, faire le dos rond et préserver le matériel, particulièrement sollicité, avec toujours ce concurrent collé aux basques, VandB, qui finira en 2e position un peu plus d'une heure après les vainqueurs.
Le Rochelais Yannick Bestaven savoure désormais sa victoire, lui qui était arrivé 4e de la Transat Jacques Vabre en 2013. Retour sur une arrivée extraordinaire avec ce reportage de Yann Salaün.
La transat de "Le Conservateur"
- Le monocoque LE CONSERVATEUR de Yannick Bestaven et Pierre Brasseur a franchi la ligne d’arrivée de la 12ème Transat Jacques Vabre à Itajaï (Brésil) le mercredi 18 novembre à 21 heures, 40 minutes, 09 secondes, heure française.
- Il s’adjuge la victoire au classement général de la catégorie Class40.
- Son temps de course est de 24 jours 08 heures 10 minutes 09 secondes à la vitesse moyenne de 9,24 nœuds sur le parcours théorique de 5 400 milles (10 000 km) entre Le Havre et Itajaí
- Le Class40 LE CONSERVATEUR a en réalité cumulé 5 963 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 10,21 nœuds.