Face au tollé suscité par un arrêté municipal interdisant la pratique du volley-beach sur la plage de Nauzan, la municipalité annonce qu'elle va faire machine arrière.
Interdire la pratique du volley-beach aux heures de baignade; c'était le projet de la municipalité de Vaux-sur-mer. Face au tollé, cette restriction ne sera finalement pas appliquée. Le maire annonce son intention de faire machine arrière.
Danièle Carrère explique avoir voulu "répondre à la demande de la Cara qui souhaitait que les communes de l'agglomération royannaise uniformisent leurs réglementations sur leurs plages".
Ce n'était pas une décision aberrante. Nous avons de petites plages et le risque d'accident était réel
Rétro-pédalage municipal donc pour éviter que la polémique enfle encore. Car lorsque les panneaux ont été installés à l'entrée de la plage de Nauzan, connue pour être le rendez-vous de nombreux volleyeurs depuis des années, des habitués des lieux s'étaient en effet aussitôt émus.
Les "amoureux de Vaux et du volley" tels qu'ils se présentaient y rappelaient que "la plage de Nauzan a une renommée nationale dans le monde du volley. Des joueurs internationaux viennent y jouer et côtoyer les amateurs et les touristes".
L'endroit est en effet connu de plusieurs joueurs de l'équipe de France de différentes générations tels que Trévor Clévenot, Mathias Patin ou encore Earvin N'Gapeth qui vient y jouer régulièrement.
Si la pratique du volley restera libre, la municipalité rappelle toutefois que les tournois de volley-beach seront soumis à autorisation et que l'interdiction de la pratique du surf sera appliquée.