Le sable est une ressource surconsommée et surtout épuisable et que les conséquences sur l’environnement sont désastreuses. Que peut-on faire pour limiter cet impact ? Éléments de réponse en 2 minutes dans T'as la Soluce ?!
Le sable est la deuxième ressource naturelle la plus consommée après l’eau.
En septembre 2023, l’ONU a publié une étude qui estime :
- Qu’entre 40 et 50 milliards de tonnes de sable sont extraits chaque année sur la planète.
- Et qu’entre 4 et 8 milliards de tonnes de sable et sédiments sont extraits chaque année des océans, soit, en moyenne, l’équivalent d’un million de camions par jour.
À quoi sert le sable ?
En dehors de nous permettre de construire de beaux châteaux sur les plages, le sable est utilisé notamment dans la composition du béton, du verre, donc pour la construction des maisons et des immeubles, pour la fabrication des fenêtres, des panneaux solaires, dans le revêtement des routes, les voies ferrées et même dans les circuits de nos ordinateurs.
Le problème, c'est que le sable est une ressource surconsommée et surtout épuisable et que les conséquences sur l’environnement sont désastreuses.
En effet, l'extraction de sable dans les mers et les océans est devenue une activité tellement importante que de nombreux problèmes se posent dont celui de l'érosion des côtes. Les paysages et les écosystèmes s’en retrouvent complètement bouleversés.
Les études actuelles estiment qu'entre 75 et 90% des plages du monde reculent.
Quelles solutions ?
Les pratiques internationales et les cadres réglementaires varient considérablement d’un pays à l’autre.
Certains pays comme l'Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie, le Vietnam et le Cambodge ont progressivement interdit l'exportation de sable marin. En revanche, ce n’est pas le cas partout, et de nombreux pays ne disposent d'aucune législation ni d'aucun programme de surveillance efficace.
Selon l’ONU, l'interdiction pure et simple de l'extraction du sable des plages serait la solution.
Plutôt que d'exploiter le littoral, il serait judicieux de mettre en place une économie circulaire du sable, avec notamment :
- L’interdiction de la mise en décharge des déchets minéraux,
- Et l'encouragement de la réutilisation du sable dans les marchés publics, bref du recyclage.
Des alternatives végétales sont également à l’étude avec l’exploitation du lin par exemple.