VIDÉO. Un invertébré marin a pris le nom d'un scientifique rochelais

durée de la vidéo : 00h01mn46s
Jérôme Jourde - Ingénieur d’étude - laboratoire LIENSs
Un ver marin prend le nom d'un chercheur rochelais. ©France télévisions

Un invertébré marin a pris le nom du chercheur de l'Université et du CNRS de La Rochelle qui l'a découvert. Dans son laboratoire, Jérôme Jourde consacre son temps à l'étude des espèces marines.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Jérôme Jourde passe l'essentiel de son temps, l'oeil rivé sur son microscope, à la recherche des espèces marines. Sur un petit échantillon d'eau, il vient déjà de repérer de multiples espèces. "Il y a des crustacés, des vers, des mollusques, parfois des échinodermes, des étoiles de mer, des oursins, ça demande beaucoup de patience." Il faut en effet de la patience pour identifier et compter tout ce qu'il voit. Un travail minutieux qui permet "de mieux comprendre notre environnement pour mieux le protéger", estime-t-il. "Observer les animaux marins, c'est tendre un miroir à l'action de l'homme. C'est le cas avec ce crabe qui vient du Japon et qui est présent depuis quelques années dans la zone des Pertuis Charentais."

Son travail de laboratoire est la suite des missions qu'il fait sur le terrain, "pour une journée sur le terrain, j'ai trois mois de labo" explique-t-il. Et ses prélèvements ont permis des avancées dans la recherche, en France et à l'international. C'est pour le remercier qu'un chercheur portugais a ainsi donné son nom à un ver marin. Une forme de reconnaissance pour l'ensemble de son œuvre.

Selon Jérôme Jourde, l'anecdote est révélatrice de l'immensité du monde marin et des dangers qui le menacent. "Avec cette anecdote de l'espèce qui porte mon nom, on se rend compte qu'au niveau local, on a plus de richesses que ce que l'on pensait et donc qu'on risque de perdre plus que ce que l'on pensait avec les perturbations d'origine humaine et le réchauffement global."

Jérôme Jourde connait l'anatomie et les caractéristiques de 400 à 500 espèces, mais l'essentiel est ailleurs, son travail est aussi d'alerter le plus grand nombre sur la fragilité de notre environnement et la nécessité de le protéger.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information