Camille fait partie des cinq femmes gendarmes de la brigade de La Tremblade. Elle s'est spécialisée dans la cybercriminalité.
Depuis toute petite Camille voulait être gendarme. " Mon parrain était gendarme motocycliste. J'ai d'ailleurs une photo de moi toute petite avec un képi de gendarme", explique-t-elle en souriant.
Mais au delà du képi et de l'uniforme, la vocation de Camille est née au sein de sa famille. "Étant donné que j'avais reçu une éducation relativement stricte, un petit peu militaire et que j'ai des parents qui sont très portés sur l'attention aux autres, l'aide aux personnes, je trouve que ça faisait un joli combo de devenir gendarme au final."
Alors, il y a quatre ans, elle a intégré la brigade de gendarmerie de La Tremblade, en Charente-Maritime et s'est spécialisée dans la cybercriminalité. "Je suis correspondante en cyber-technologies, ça me permet de faire l'analyse des téléphones portables entre autre."
La féminisation de la gendarmerie se poursuit
Elle fait partie des cinq femmes gendarmes de La Tremblade. Une féminisation de la profession qui n'est que très récente. Les femmes n'ont eu le droit de devenir officiers et sous-officiers que depuis un décret de 1983, signé Yvette Roudy, alors ministre déléguée aux droits des femmes.
À l'époque, les femmes ne représentaient que 1% des effectifs. Aujourd'hui, la proportion est passée à 21,6% soit environ 22 700 femmes Et il a fallu attendre 2013 pour voir une femme être nommée générale. Il s'agit d'Isabelle Guion de Méritens, qui avait également été la première à devenir colonelle en 2006.
La gendarmerie poursuit ses efforts de mixité avec notamment un plan triennal pour la promotion de la diversité 2021/2024.