Rochefort : les travailleurs du centre-ville en colère contre l'extension des parkings payants mise en place par la municipalité

Ce 1er juillet, la zone de stationnement payant s'est étendue dans le centre-ville de Rochefort (Charente-Maritime). De nombreux salariés dénoncent une décision unilatérale et une absence de solutions alternatives. Faux, répond la municipalité.

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Fini le parking gratuit pour les quelque 500 salariés de la LPO, de la CCI, de la prison ou encore de la Corderie Royale à Rochefort. Depuis ce 1er juillet, la zone de stationnement payant s'est étendue dans le centre-ville. Alors, symboliquement, et pour marquer leur colère, ils ont bâché des horodateurs. 

Thierry Rossignol a déjà fait ses comptes. Se garer pour venir travailler pourra désormais lui coûter de 70 à 140 euros par mois. "C'est une somme très conséquente. Cela représente du pouvoir d'achat en moins, et de l'argent qu'on ne dépensera plus dans les commerces de la ville" se désole cet employé de Rochefort Habitat Océan. Comme les autres manifestants, il dénonce une absence de dialogue avec la municipalité. 

"Il n'y a eu aucune concertation" renchérit Nicolas Gendre. Salarié au sein de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, il pointe aussi une absence totale de proposition alternative de la part de la municipalité rochefortaise. "On nous parle d'un parking relais de 120 places pour le mois de septembre, mais on est 500 salariés !" argumente-t-il. 

A Niort par exemple, un tarif préférentiel a été mis en place pour les salariés du centre-ville à 1,50 € par jour. Quand on a la volonté politique, c'est possible.

Nicolas Gendre, salarié mécontent

Impopulaire mais nécessaire

Face à cette bronca, le maire Hervé Blanché reconnaît avoir pris une décision impopulaire mais indispensable pour éviter un engorgement du centre ville. "J'avais déjà été alerté sur ce dossier lors de ma précédente mandature, mais je n'étais pas prêt" explique-t-il. 

Un stationnement gratuit, ce n'est pas un stationnement géré. Et aujourd'hui nous avons la nécessité de gérer ce stationnement pour anticiper une saturation de la ville.

Hervé Blanché, maire de Rochefort

Quant à ceux qui lui reprochent de ne pas avoir mis en place de solutions de remplacement, il rétorque. "Il y a 800 places sur le parking Roy Bry, 200 places au Polygone, et bientôt 130 près de Dassault" détaille-t-il. "Il va juste falloir que les mécontents changent leurs habitudes et acceptent peut-être de marcher 10 minutes". 

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