Cinq hommes ont été mis en examen à Angoulême mardi soir, dont trois écroués, pour avoir imposé des fellations à une jeune fille handicapée mentale à peine majeure, le 19 juin dernier.
Avec AFPLa jeune femme a porté plainte après les faits, aidée par son entourage familial. Selon le procureur de la République Patrice Cambérou, il a fallu plusieurs jours aux enquêteurs pour retrouver les auteurs présumés, à partir des déclarations de la victime.
La jeune femme, âgée de 18 ans. se trouvait le jour des faits en compagnie de cinq hommes qu'elle connaît. Deux sont, comme elle, placés sous curatelle, au domicile d'une autre personne qui n'était pas présente chez elle.
Apparemment à l'initiative d'un des hommes, âgé de 37 ans, sur lequel le procureur n'a pas donné de détails, si ce n'est "qu'il semble avoir une certaine emprise" sur les autres, la jeune fille, "très diminuée mentalement, a dû accepter, plus ou moins forcée" de pratiquer ces actes.
Le procureur a exprimé "une certaine réticence à communiquer", en l'état actuel des connaissances, à propos de cette affaire qu'il a jugée "loin d'être simple".
Les cinq hommes, d'une moyenne d'âge d'une trentaine d'années, ont été mis en examen pour viols de personne particulièrement vulnérable. Les deux hommes placés sous curatelle ont été mis en liberté sous contrôle judiciaire. Les trois autres, dont celui qui semble être l'initiateur des faits, ont été placés en détention.