Angoulême : 3 mois de prison avec sursis requis contre des rappeurs

Des rappeurs d'Angoulême étaient jugés ce mercredi pour "provocation non suivie d'effet au crime" et "délit, apologie de crime ou délit par parole, écrit, image et injures publiques envers la police".

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En début d'année 2015, deux rappeurs sortaient un titre qui a rapidement choqué de nombreuses personnes.

Selon certains observateurs, les paroles étaient "outrageantes et mêlaient haine de la police, appel à la violence et grossièretés sur les femmes". Le clip n'est plus visible sur internet

Le parquet a ouvert une enquête et les deux rappeurs ont été jugés ce mercredi après-midi au tribunal correctionnel d'Angoulême.
Dans cette affaire, la préfecture de la Charente, la police nationale et Marine Le Pen se sont portées partie civile.

Finalement, le parquet a requis 3 mois de prison avec sursis et 18 mois de mise à l'épreuve avec obligation de stage de citoyenneté pour réparer ces paroles outrancières.
Le jugement a été mis en délibéré au 2 mars prochain.

Notre journaliste Marie-Ange Cristofari était sur place : 

mouis

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