Des rappeurs d'Angoulême étaient jugés ce mercredi pour "provocation non suivie d'effet au crime" et "délit, apologie de crime ou délit par parole, écrit, image et injures publiques envers la police".
En début d'année 2015, deux rappeurs sortaient un titre qui a rapidement choqué de nombreuses personnes.
Selon certains observateurs, les paroles étaient "outrageantes et mêlaient haine de la police, appel à la violence et grossièretés sur les femmes". Le clip n'est plus visible sur internet
Le parquet a ouvert une enquête et les deux rappeurs ont été jugés ce mercredi après-midi au tribunal correctionnel d'Angoulême.
Dans cette affaire, la préfecture de la Charente, la police nationale et Marine Le Pen se sont portées partie civile.
Finalement, le parquet a requis 3 mois de prison avec sursis et 18 mois de mise à l'épreuve avec obligation de stage de citoyenneté pour réparer ces paroles outrancières.
Le jugement a été mis en délibéré au 2 mars prochain.
Notre journaliste Marie-Ange Cristofari était sur place :
Prise de parole du commissaire d'Angoulême. Ces oeuvres appellent à tuer des policiers. Haine qui ns surprend et ns déçoit ! Violence inouïe
— Marie-AngeCristofari (@CristofariMA) 6 Janvier 2016
"Je regrette". Le plus jeune rappeur débute ainsi sa prise de parole. Son compère le suit et explique avoir imité d'autres rappeurs.
— Marie-AngeCristofari (@CristofariMA) 6 Janvier 2016
mouis