Les petits commerces de centre-ville ont du mal à survivre face à la concurrence des galeries commerciales en périphérie. Désemparé, un commerçant affiche un appel à l’aide sur la devanture de son magasin.
La problématique n’est pas nouvelle. Face aux galeries commerciales, les magasins de centre-ville peinent parfois à survivre. Dans le magasin de Fernand Leroy, à Angoulême, quasiment tous les articles sont vendus à - 50 %. Le seul moyen pour vendre le stock, à en croire le gérant. Il assure être en déficit depuis deux ans.
Sa boutique est actuellement en redressement judiciaire.
"J'aime mon commerce, j'achète en ville"
Pour faire entendre son désespoir, il a affiché ce message "J’aime mon commerce, j’achète en ville", à l'entrée de son magasin.Une initiative soutenue par une quarantaine de commerçants indépendants du centre-ville.
Si les commerçants lui apporte ce large soutien, c’est parce qu’il n’est pas le seul dans cette situation. Claire Bonneau traverse les mêmes difficultés financières.Cette gérante est dans l'obligation de fermer dans les prochaines semaines, avant de rouvrir sous une autre enseigne. Elle n'a pas hésité à relayer cet appel à l'aide sur sa devanture.
De nombreux locaux inoccupés
Une morosité qui se confirme dans les allées commerçantes d’Angoulême.Les espaces inoccupés se multiplient. Face à cette situation préoccupante, la mairie peine à trouver une réponse.