Assises de la Charente : Steven Baffou condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d'une jeune femme de 22 ans en 2020

Après quatre jours d'audience, la Cour d'assises de la Charente a rendu son verdict concernant le meurtre de Grâce Paurion. Steven Baffou qui l'a tuée de 72 coups de couteau a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle dont 20 ans de sûreté.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La Cour d’assises de la Charente est allée ce vendredi au-delà des réquisitions du ministère public qui demandait 25 ans de réclusion criminelle. Elle a condamné Steven Baffou à 30 ans de prison pour le meurtre de Grâce Paurion avec 20 ans de sûreté. En avril 2020, il a tué cette jeune femme de 22 ans de 72 coups de couteau.

La sentence prononcée ce vendredi par la cour d’assises de la Charente constitue la peine maximale encourue pour ce type de crime.

Je ne sais pas si moi, je suis satisfait en tant qu’avocat, mais mes clients le sont, oui.

Maître Rachid Rahmani

Avocat de la partie civile

Un verdict qui ne surprend pas l’avocat de la partie civile, Maître Rachid Rahmani : « Il a donné à l’audience l’image de quelqu’un qui n’était pas du tout dans la rédemption, dans l’excuse, au contraire. Il était inquiétant et les jurés l’ont trouvé inquiétant et ont considéré qu’il fallait longtemps nous protéger de lui. Je ne sais pas si moi, je suis satisfait en tant qu’avocat, mais mes clients le sont, oui. »

C’est un accompagnement qui a fait défaut.

Maitre Armand Tanoh

Avocat de la défense

Du côté de la défense, on juge cette décision sévère. Maitre Armand Tanoh, l’avocat de Steven Baffou souligne le manque d’accompagnement psychologique de son client : « C’est un accompagnement qui a fait défaut, qui aurait pu être mis en œuvre si une décision en termes de réinsertion avait été prise. En décidant d’une peine de 30 ans avec deux tiers de sûreté, on ne nous met pas dans une autre solution que d’envisager de faire appel. Cela ne veut pas dire que Monsieur Baffou minimise la gravité des faits. »

Steven Baffou a 10 jours pour faire appel de ce jugement.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information