Un sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne stationné en Charente a succombé à ses blessures dans la nuit de vendredi 4 au samedi 5 après le passage de son véhicule blindé sur une mine dans le nord du Mali.
Dans ce communiqué, François Hollande "salue le sacrifice de ce militaire français tué dans l’accomplissement de sa mission pour la défense de notre pays et la protection de nos concitoyens".
Le président "adresse ses condoléances attristées à sa famille et à ses proches, et les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances". Il exprime par ailleurs "sa confiance et sa fierté aux soldats des forces françaises qui apportent leur soutien à l’armée malienne et à la mission des Nations Unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali et la réduction des groupes armés terroristes dont la menace pèse sur l’ensemble du Sahel".
18ème soldat français tué au Mali
Ce décès porte à 18 le nombre de militaires tués depuis le début en janvier 2013 de l'opération Serval au Mali, poursuivie en l'élargissant au Sahel sous le nom d'opération Barkhane à partir d'août 2014. Les dernières victimes remontaient au mois d'avril, quand trois soldats avaient été tués par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule blindé, à l'approche de la ville de Tessalit, également dans le nord du Mali.
Six soldats français ont pour leur part été blessés légèrement dans des conditions similaires le mois dernier.
L'opération française Barkhane contre les jihadistes, qui s'étend sur cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), doit procéder à une "montée en gamme" avec la fin de la saison des pluies, fin octobre-début novembre, avait expliqué le mois dernier le porte-parole des armées, le colonel Patrick Steiger. Près de 3.500 soldats français et 200 blindés et six avions de combat sont notamment engagés au Sahel.