Dans la banlieue de la capitale mondiale de la bande dessinée, la suppression des "classes BD" dans les collèges passe mal chez les enfants comme chez les parents.
Ils ont manifesté ce samedi pour réclamer leur maintien.
La Charente et la bande dessinée, c'est un peu une histoire d'amour.
Mais en ce moment, au collège de Gond-Pontouvre près d'Angoulême, l'ambiance est plutôt à la trahison, à la rupture et à l'amertume.
Jusqu'ici une cinquantaine d'élèves avaient la chance de suivre un cursus axé autour du neuvième art. Mais à la rentrée prochaine, tout pourrait changer.
La réforme des collèges devrait entraîner la suppression pure et simple des "classes BD".
Un coup dur pour les enfants et leurs parents. Ils témoignent tous des vertus pédagogiques de ces filières et de leur influence positive sur l'épanouissement et les résultats des élèves.
Tous espèrent encore sauver leur classe. Mais pour l'instant leurs courriers à l'inspection académique sont restés sans réponse.
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