Deux jours après la découverte du corps en partie calciné d'Arlette Mohar dans un hameau du village des Pins (Charente), le petit-fils de la victime a été placé en détention provisoire.
L'enquête a rapidement avancé aux Pins (Charente). Quarante-huit heures après la découverte du corps d'Arlette Mohar à son domicile, son petit-fils est suspecté de l'avoir tuée.
Dans un communiqué, le parquet d'Angoulême indique ce soir que le jeune homme de 24 ans a été déféré afin d'être mis examen pour assassinat, ce qui signifie que la préméditation est retenue. Son placement en détention provisoire a été requis.
Les raisons de son geste ne sont encore connues mais nos confrères de Charente Libre évoquent un différend financier entre la victime et son petit-fils, déjà connu des services de police indique le procureur de la République.
La septuagénaire avait été retrouvée sans vie dans son poulailler situé tout près de sa maison située dans un hameau ; elle y vivait seule. Son corps avait été en partie calciné.
Une enquête pour meurtre avait été ouverte dès vendredi ; elle avait été confiée à la gendarmerie de Confolens et à la section de recherches de Poitiers. Des auditions étaient en cours depuis. Le jeune homme avait d'ailleurs été placé en garde à vue dès vendredi soir.
Le corps d'Arlette Mohar sera autopsié lundi à l'institut médico-légal de Poitiers. Dans le village des Pins, la nouvelle de son décès et des circonstances dans lesquelles son corps a été découverte, ont semé la stupeur parmi la population.
Les résultats de l'autopsie ont été connus ce mercredi 12 mai. La cause de la mort serait une défaillance cardiaque et le corps aurait été brûlé partiellement post mortem. Selon nos confrères de la Charente Libre, le principal suspect, le petit-fils de la victime aurait nié avoir tué sa grand-mère lors de sa garde à vue. Il affirme qu'il n'était pas sur les lieux au moment des faits.