Ce jeudi, deux personnes se sont introduites dans le lycée Marguerite de Valois à Angoulême et ont blessé une professeure. La police est intervenue et le lycée a dû être confiné. À la mi-journée, les élèves ont pu quitter l'établissement. Une enquête est ouverte.
L'opération de police, déclenchée ce matin au lycée Marguerite de Valois d'Angoulême après une intrusion et l'agression d'une enseignante, s'est terminée à la mi-journée ce jeudi 18 janvier.
Regardez cette vidéo amateur tournée dans l'enceinte du lycée :
Les élèves, confinés dans leurs salles verrouillées depuis le milieu de matinée, ont été autorisés à sortir à la mi-journée.
Visage masqué au lycée
Selon la préfète de la Charente, Martine Clavel, l'enseignante agressée, une professeure d'EPS, a interpellé deux jeunes qui portaient une capuche et un masque pour leur demander de les retirer. C'est alors qu'ils lui ont asséné un coup de poing au visage. La blessure se révèle sans grande gravité, mais l'enseignante reste très choquée.
Les deux jeunes ont ensuite envoyé une bombe lacrymogène sur un élève. Celui-ci a été incommodé par les gaz.
Je salue le courage de la professeure d'EPS qui s'est interposée
Bénédicte RobertRectrice de l'académie de Poitiers
Les autorités saluent le "courage" de la professeure. C'est le cas de la rectrice de l'académie de Poitiers. À l'occasion d'une conférence de presse devant l'établissement en début d'après-midi, Bénédicte Robert a "marqué son soutien à la communauté éducative" et a confirmé "l'ouverture d'une enquête".
La procureure de la République de la Charente, Stéphanie Aouine, a ajouté que l'enquête s'orientait "sur une identification de participation de deux individus dont il reste à déterminer le rôle et le lien avec cet établissement".
"Il restera à déterminer aussi leurs motivations dans cette intrusion et dans cette agression", a-t-elle précisé.
Opération de police
À la suite de l'alerte ce matin, vers 10 heures, le plan de mise en sûreté avait été activé par la police nationale de la Charente, venue effectuer des vérifications. Les policiers se sont assurés que les deux individus n'étaient plus dans le lycée.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, la Police nationale de Charente indique que "les enfants sont hors de danger" et que "des équipes médicales sont sur place si besoin". En effet, le SDIS est présent sur place, et le lycée met en place une cellule d'écoute.
Les parents ont été prévenus par mail et SMS par la direction de l'établissement.
Plus d'informations à venir.