Les autorités de santé sont-elles en train d'organiser la fermeture progressive des services à l'hôpital de Ruffec ? C'est en tout cas le sentiment du comité de défense de l'établissement. Un nouveau rassemblement s'est tenu ce matin place de la Mairie.
Ils sont venus afficher leur soutien à l'hôpital de Ruffec : des élus, des personnels de santé, des habitants inquiets pour l'avenir de l'établissement.
Un hôpital de proximité, c'est les premiers secours, c'est important pour les anciens, pour les plus jeunes, pour tout le monde
Après avoir perdu la maternité, le service de chirurgie, l'orthopédie et la neurologie, le service d'urgences de nuit serait, selon le comité de défense, sur la sellette.
S'il n'y a plus ce service de proximité, on sera obligé d'aller à Angoulême ou à Poitiers... Le temps de mourir pendant le transfert...
Comme de nombreux centres hospitaliers dits "de proximité", Ruffec doit faire des économies. Pour absorber le déficit évalué à 230000 euros l'an passé, l'ARS , l'Agence Régionale de Santé, a imposé un plan de retour à l'équilibre : 7 postes seront supprimés dès le mois de mai prochain, 4 soignants et 3 administratifs.
Jointe au téléphone, la direction de l'hôpital d'Angoulême, dont dépend le centre hospitalier de Ruffec, dément toute menace sur les services des urgences de nuit.
Le reportage, sur place, d'Elodie Gérard et Laurent Gautier