Comme c'est le cas partout en France, le manque de pompiers volontaires touche la région. En Charente, il faudrait entre 150 et 200 nouvelles recrues pour assurer le bon fonctionnement des centres de secours.
Selon la fédération nationale des sapeurs, il manque en France près de 50 000 pompiers volontaires pour assurer le bon fonctionnement des secours. Près de 80 % des pompiers en France sont volontaires. Il faut donc susciter des vocations et convaincre les employeurs.
Le département de la Charente n'est pas épargné par cette crise des vocations, il manque entre 150 et 200 sapeurs-pompiers volontaires. Cléo a franchi le pas il y a trois ans. Inspirée par ses parents, pompiers volontaires, elle a décidé de se lancer aussi : "Dès que j'ai pu, à 17 ans, j'ai signé, donc ça fait maintenant trois ans que je suis pompier volontaire." Explique-t-elle. Cela signifie qu'elle peut être appelée à n’importe quel moment, même si elle est en plein travail.
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Un travail, Cloé en a un, elle termine sa formation en alternance d'aménagement paysager. La seule différence avec ses collègues, c'est qu'elle a un bipeur à la ceinture. Manu Cottet, le gérant de l'entreprise où elle est employée, le sait : "On s'engage à la libérer dès que son bip sonne. Donc, on le sait, on sait qu'elle peut partir à tout moment, à n’importe quel moment du chantier."
C'est la raison pour laquelle les entreprises qui emploient des pompiers volontaires signent une convention avec les sapeurs-pompiers.
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Le soir après son travail, Cléo rejoint le centre de secours de Baignes et poursuit sa formation.
Pour chaque heure passée en intervention, les sapeurs-pompiers volontaires touchent une indemnité de 10 à 12 euros de l'heure. Si vous aussi, vous souhaitez devenir sapeur-pompier volontaire, il vous suffit de vous présenter dans le centre de secours de votre commune.
