Karine Blanchard est l'une des rares femmes pilotes alignées au départ du circuit des remparts à Angoulême. Sa passion pour les Bugatti et la course lui ont été transmises par son père. Elle a signé ce dimanche sa 25ᵉ participation à l'événement.
Il y a peu de femmes en France pilote automobile, encore moins pilote de Bugatti. Karine Blanchard en fait partie. Elle était sur la ligne de départ, dimanche, à l'occasion du circuit des remparts d'Angoulême.
Elle court sur une Bugatti 37 A de 1926 appartenant à son père. Il lui a passé le volant très tôt. Elle s'inscrit ainsi dans une tradition familiale vieille de plus de 30 ans. "C'est mon père qui m'a prêté sa voiture, et maintenant, mon mari qui court aussi sur le plateau, prête sa voiture à sa fille, raconte-t-elle. Pour des balades pour le moment, parce que le circuit d'Angoulême est assez technique."
Son père ne manque pas ses courses, spectateur attentif de sa fille et de ses performances. "Ça fait plaisir de la voir et de voir marcher les voitures", confie-t-il.
Courir sur le circuit des remparts, pour beaucoup de pilotes, c'est une chance, même si c'est un exercice très particulier. Une pratique exigeante, mais peut-être aussi en fin de vie...
"C'est un des rares circuits encore en ville puisqu'il y a Monaco, Pau et Angoulême, poursuit Karine Blanchard. Alors, on en profite parce qu'on se dit qu'un jour, ça ne sera peut-être plus possible ; tout comme faire rouler ces voitures, alors on en profite."
Karine a terminé à la 13ᵉ place sur 31 concurrents. Le classement est honorable, sans être essentiel à ses yeux. Ni pour les milliers de visiteurs qui ont assisté aux différentes courses du week-end. L'organisation a compté 11 000 entrées payants cette année.