VIDÉO. Niger : l'inquiétude d'une association humanitaire charentaise après le coup d'État

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alors que Paris a annoncé ce jeudi la fin de l'évacuation des ressortissants français du Niger, une association charentaise s'inquiète de la situation pour la population locale. « Nord Niger Santé » tente de garder le contact avec les membres de son centre médical. Mais depuis le coup d’état, leurs projets et actions dans ce pays, l’un des plus pauvres de la planète, sont suspendus. Bruno Pillet, Christophe Guinot et Bénédicte Biraud. ©France télévisions

Nord Niger Santé est une association charentaise qui regroupe près de 500 personnels médicaux en France, tous bénévoles. Depuis le coup d'État dans le pays, plusieurs missions sont suspendues.

Quelques jours après le coup d'État au Niger, l'association Nord Niger Santé, fondée en Charente, en 2006, reste très inquiète. Son président, Serge Boutin prend des nouvelles des représentants nigériens sur place plusieurs fois par jour.

Ibrahim Hamadelker, le trésorier de l'association, explique que les centres de santé continuent à fonctionner, mais les projets sont suspendus "On avait prévu une mission en octobre et on est très inquiets parce que ce sont des spécialistes qui devaient arriver et vraiment, les gens qui sont là-bas n'ont pas les moyens de venir dans les grandes villes pour se faire soigner."

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alors que Paris a annoncé ce jeudi la fin de l'évacuation des ressortissants français du Niger, une association charentaise s'inquiète de la situation pour la population locale. « Nord Niger Santé » tente de garder le contact avec les membres de son centre médical. Mais depuis le coup d’état, leurs projets et actions dans ce pays, l’un des plus pauvres de la planète, sont suspendus. Bruno Pillet, Christophe Guinot et Bénédicte Biraud. ©France télévisions

Le coup d'État a entraîné une quasi-fermeture du pays, impossible donc d'envoyer une mission sur place. Pourtant, les missions de l'association sont nombreuses avec des formations médicales sur place, mais pas uniquement "On a un projet de santé global, l'aide à l'agriculture et à l'élevage pour prévenir les famines qui sont récurrentes dans le Sahel, l'éducation bien sûr et l'alphabétisation des femmes, parce qu'il y a un une très forte mortalité materno-infantile", détaille Serge Boutin.

De quoi susciter l'inquiétude des responsables au Niger et en France sur les futures missions et les projets en cours. "Les transferts financiers sont actuellement impossibles, donc tout ça nous inquiète et ça risque de mettre en péril des projets. Mais nous demeurons quand même optimistes, on trouvera toujours des solutions" affirme Serge Boutin.

À chacune des missions de Nord Niger Santé sur place, ce sont près de mille personnes qui sont prises en charge en trois semaines pour des soins médicaux.

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