Jean-François Aidans est un artiste peintre un peu particulier. Victime de deux graves accidents dans le passé, l’art l’a aidé à se reconstruire. Il expose ses œuvres à Allassac, à la Maison du combattant, jusqu’au 6 août.
La vie n’a pas été tendre avec Jean-François Aidans, pourtant aujourd’hui, il se dit "heureux". L’artiste expose ses nombreuses œuvres à Allassac jusqu’au 6 aout 2017.
En 1998, Jean-François Aidans a un accident de voiture : "J’y ai laissé la moitié de mon crâne". 10 ans plus tard, il est frappé par une rupture d’anévrisme. Un choc violent qui à l’époque, l’empêche de travailler et le prive presque de la parole.
Il quitte alors sa vie de chef d’équipe dans le génie civil pour le dessin.
"J’ai eu la chance d’avoir cette rupture d’anévrisme pour ne plus faire mon ancien métier qui ne me plaisait pas, et me lancer dans l’art".
Les formes et les couleurs deviennent alors son moyen d’expression. Un exutoire : "Après ma rupture d’anévrisme, je ne pouvais plus parler. J’ai perdu pas mal de proches et d’amis. L’art m’a donné quelque chose. En étant seul, ça m’a permis de réfléchir sur ce monde".
"J’ai toujours peint, même plus jeune, j’adorais ça. Faire des graphs sur les murs, c’était une passion".
Pendant ses plus fortes périodes d’activité, il arrive à Jean-François Aidans de peindre jusqu'à 3 toiles par jour. Une quarantaine sont exposées.
L'homme est mystéireux, et ses dessins abstraits cachent un secret : "Je n’ai pas envie de dire ce qu’il y a écrit dans mes toiles, c’est personnel (…), je parle de ma vie et de celle des autres".