Découverte du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde

Entre leurs interventions au Moyen-Orient et en Afrique pour lutter contre le terrorisme, les hommes du 126e régiment d'infanterie de Brive-la-Gaillarde s'entraînent à la caserne. Deux nouveaux bâtiments ont été construits pour héberger les militaires. A Brive, leur confort de vie est une priorité.

Ils interviennent au Moyen-Orient, en Afrique et plus précisément au Mali récemment, pour lutter contre le terrorisme et maintenir la paix.

Les « bisons » surnoms donné aux soldats du 126e régiment d’infanterie de Brive, s’entrainent chaque jour via des exercices de simulations et entraînements collectifs afin de maîtriser des foules hostiles lors d’opérations extérieures.

En quelques années, le métier, les stratégies et le matériel se sont développés, comme l’explique le lieutenant-colonel Alain, chef de corps par suppléance au 126e régiment d’infanterie.

Le régiment est en train de se doter d’équipements high-tech des plus récents. Nous avons reçu les premiers fusils d’assaut. En 2021 nous recevrons le nouveau blindé qui va remplacer nos blindés qui ont maintenant plusieurs dizaines d’années d’emploi.

Le confort de vie des militaires, une priorité au 126e régiment d'infanterie de Brive

Au même moment, et pour garantir un confort de vie aux militaires de la caserne, deux bâtiments regroupant 88 studios ont été construits pour un budget de 5 millions d’euros. Dans les mois à venir, 20 millions d'euros devraient être investis dans la construction de nouveaux bâtiments au sein de la caserne. Avant les nouveaux aménagements, chaque chambre accueillait huit colocataires.
 

La mise en place de ces nouveaux locaux s’inscrit dans la priorité du ministère des Armées qu’est l’hébergement militaire.

Au 126e régiment d’infanterie de Brive, les femmes représentent 12% des 1200 militaires de la caserne. Un étage leur est entièrement réservé. Les nouveaux appartements sont équipés de cuisines.

Nous n’avions pas la possibilité de cuisiner, soit on mangeait à l’extérieur, soit on grignotait. Adjudant Sarah, chef comptable au Centre des commissariats des Armées.

Le capitaine Vianney, commandant d’unité de la 3e compagnie met lui aussi un point d’honneur à ce que le confort des soldats soit optimal et leur temps de récupération, bénéfique.

C’est important qu’entre deux phases d’entraînement où on exige beaucoup, où on leur demande de faire des efforts sur leur rusticité, sur l’aguerrissement, de mettre de côté leur confort, ils puissent récupérer et qu’ils aient accès à ce confort.

Les bonnes conditions de vie passent donc aussi pas des moments de pause. Dès 17h30 à la caserne de Brive-la-Gaillarde c'est quartier libre. Les militaires en profitent pour faire d'autres activités.

On se met dans notre chambre, petite détente, on prend notre douche, on va faire les courses ou on se repose sur la console, on appelle nos familles. Caporal-chef Amaury, adjoint chef du groupe.

Dans cette continuité, un plan famille a été decrété en 2017 pour une durée de 5 ans, sous le nom d'Atlas. Démarches administratives, courriers, tout est à portée de main directement à la caserne, de façon à régler des problématiques plus facilement. Le but ? Améliorer le quotidien des militaires et de leurs familles.

On envisage d'ouvrir l'Atlas à la caisse d'allocation familiale par exemple, pour permettre aux militaires et aux civils d'engager des démarches directement sur place et au sein de l'unité. Stéphane Lheureux, chef de groupement

 


 
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