Comme de nombreux hôpitaux publics en France, celui de Brive doit faire face à un afflux important de patients cet été, principalement aux urgences. Pour renforcer les équipes, l'établissement mise sur une plateforme numérique.
Depuis plusieurs semaines, l'hôpital de Brive est sous tension. Certains jours, l’établissement enregistre une augmentation de 25% à l’accueil des urgences. Les suspicions de cas de Covid, les urgences liées à la chaleur et à une population grandissante en période estivale alourdissent les procédures de prises en charge et le temps d'attente.
Mais, pour remédier à la situation, l'hôpital utilise une plateforme numérique, qu’elle a mise en place il y a quatre ans. Objectif : recenser les personnels volontaires pour revenir travailler lors de leurs jours de repos et aussi des intervenants extérieurs.
"Le cadre de garde lance le besoin par rapport à une absence qu’il y a ou qu’il va y avoir et immédiatement les salariés ou les vacataires marqués disponibles reçoivent la notification", explique Michelle Delpy, cadre de santé.
Antoine Caçador est infirmier de nuit à l'hôpital. Depuis quelques semaines, il répond régulièrement à la demande de l'établissement et revient travailler sur certains jours de repos.
On est solidaire. Ça permet aux agents de découvrir différents services et peut-être plus tard de pouvoir les intégrer complètement. C’est intéressant parce qu’on est aussi mieux rémunéré. On est payé en heure supplémentaire. L’avantage pour l’établissement, c’est d’avoir du personnel formé car la plupart du temps, ce sont des gens qui viennent déjà de l’hôpital.
Antoine Caçador, infirmier de nuit à l'hôpital de Brive.
La plateforme compte 1042 volontaires... du personnel de l'hôpital briviste principalement. Mais aussi 200 soignants externes, étudiants en médecine, en soins infirmiers et quelques retraités.
