Après les altercations de la semaine dernière dans le quartier des Chapélies à Brive, le procureur a annoncé ce midi que quatre militaires du 126 régiment d'infanterie et trois habitants des Chapélies ont été placés en garde-à-vue. Ils seront présentés à un juge dans l'après-midi.
Ce midi, le procureur de Brive Jean-Pierre Laffite et la commissaire Christine Longuechaud ont tenu une conférence de presse sur les suites judiciaires des altercations ayant eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dernier dans le quartier des Chapélies à Brive.
Première enquête : sept personnes vont être mises en examen
Le parquet a ouvert une information judiciaire notamment pour des "violences en réunion" et des "dégradations volontaires en réunion", a précisé le procureur.
Le procureur a annoncé le placement en garde-à-vue de trois habitants des Chapélies et de quatre militaires du 126 régiment d'infanterie de Brive.
Ils seront présentés à un juge mercredi après-midi en vue de leur mise en examen. Les sept suspects n'avaient pas d'antécédents judiciaires pour des comportements de cette nature.
Seconde enquête : la fausse couche d'une femme de militaire est-elle la conséquence des altercations ?
Une seconde enquête a été ouverte pour connaître les circonstances de la fausse-couche, à trois mois de grossesse, de la compagne d'un militaire. Cette fausse couche est survenue vendredi, trois jours après les heurts.
Rien ne permet actuellement de faire le lien entre les deux enquêtes, selon le procureur et la commissaire.
La femme qui a perdu son bébé n'a pas reçu de coups, mais l'enquête devra déterminer si la fausse couche a pu être la conséquence du "choc psychologique" subi par la jeune femme, selon le procureur.
(Avec AFP )