Des purificateurs d'air installés dans le réfectoire du collège Larche

Dans ce collège du Limousin, des purificateurs d'air viennent d'être installés dans la cantine scolaire. Une technologie développée localement pas une entreprise Corrézienne.

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Dans les établissements scolaires, les repas à la cantine restent un moment où le risque de contamination est accru aux Covid 19. Alors, en plus de la jauge qui limite le nombre d'élèves au sein du réfectoire, le collège de Larche va plus loin, avec l'installation de purificateurs d'air.

Un investissement impulsé par les élèves

Une initiative impulsée par les élèves eux-mêmes : "On a beaucoup de personnes qui circulent dans notre self donc vu qu'on a plus nos masques, on trouvait ça assez important pour limiter la contamination", explique Mathis Diament, élève en classe de troisième. 

Du côté des professeurs, ce dispositif rassure aussi, surtout avec la fin du port du masque à l'école le 14 mars. Comme le coût pour l'achat d'un purificateur est conséquent, le collège de Larche a décidé de louer deux appareils pour une somme de 505 euros par trimestre au total, soit environ 168 euros par mois. 

Une technologie novatrice et locale 

Une technologie dans l'air du temps, élaborée à seulement quelques kilomètres de là à Saint-Viance par l'entreprise UV Germy.

Cette dernière sous-traite également la fabrication des pièces de ses purificateurs avec des entreprises elles aussi Corréziennes, ce qui lui permet de bénéficier du label origine Corrèze.

Dans la tour du purificateur, un ventilateur mobilise l'air pour qu'il soit traité par ultraviolets, passe par un étage de filtration afin de bloquer les particules restantes, avant de ressortir.

C'est bien l'utilisation d'UV qui est au cœur de cette innovation expérimentée depuis 2009, lors de l'apparition du virus H1N1 par André Bordas. Si les UV sont utilisés depuis de nombreuses années pour dépolluer l'eau, le directeur général de l'entreprise, Willy Fortuno, se félicite d'être "pionnier dans son domaine",  celui du traitement de l'air. 

"C'est une méthode physique qui permet de détruire l'ADN et l'ARN de tous les micros-organismes. L'ADN et l'ARN, ce sont les molécules initiales de toute brique du vivant. Le rayonnement ultraviolet détruit cette brique du vivant, et permet de purifier complètement les milieux traités, sans rémanence et sans utilisation de produit chimique", développe Willy Fortunato.

Aujourd'hui, l'entreprise équipe notamment un palais à Abu Dhabi, l’hôpital de Guéret, ou encore l'Olympia. 

 

 

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