La perquisition du domicile a permis de saisir également des drogues de synthèse de type ecstasy, ainsi que du cannabis qui se retrouvaient dans des gâteaux de patisserie.
La revente se faisait notamment lors de concerts ou de rave-parties depuis 2018 pour l'une d'elle, 2019 pour la seconde
Une organisation bien rodée et qui a pris de l'ampleur pendant le confinement et qui s'est poursuivie après. Les deux femmes se fournissaient via le darknet, réseau illicite par lequel passent toutes les transactions commerciales illégales. La nature des stupéfiants, les quantités significatives des reventes et les revenus conséquents qui ont été retirés dans le cadre de cette organisation à domicile en font un trafic peu courant.
Après une prolongation de leur garde à vue, la plus jeune femme a été placée en détention provisoire à la maison d'arrêt de Limoges. La seconde vient de la rejoindre.
Une comparution à délai différé a été sollicitée par le Parquet pour permettre une expertise de personnalités. Les deux femmes n'ont pas de condamnation à leur casier judiciaire. L'appât du gain facile semble être la motivation de ces femmes, sans profession et au parcours de vie compliqué. Elles-mêmes consommatrices, elles devront expliquer les raisons de leur passage à l'acte pour la revente devant le Tribunal Correctionnel de Tulle le 24 août prochain.