La loutre fluorescente, c'est le nom du collectif, créé par les habitants du plateau de Millevaches, pour dénoncer le projet de stockage de résidus miniers dans l'ancienne mine d'uranium du Longy. La population craint que l'entreposage des roches radioactives pollue les sources environnantes.
Pour l'instant, rien n'est arrêté. Mais Areva, qui est dans l'obligation de stocker ses "steriles" ou résidus d'exploitation minière, projette d'utiliser l'ancienne mine d'uranium du Longy, sur le plateau de Millevaches.
Un plan que refusent une partie des habitants du plateau, qui ont créé le collectif de la loutre fluorescente, reprenant l'animal emblème du parc naturel régional de Millevaches.
Ils qui craignent que ce stockage n'entraîne une pollution des sources et ne détériore l'environnement, à l'heure où des efforts sont fournis pour augmenter le tourisme vert.
Areva s'étonne, la préfecture de Corrèze sera attentive
Du côté d'Areva, Christian Andrès responsable de l'après-mines, s'étonne de l'opposition de la population : " je ne m'attendais pas à autant d'opposition pour le stockage, qui répond à une demande sociétale. [...] Le stockage sur les sites miniers me paraissait tout à fait logique." Il faut dire que 350 000 tonnes de stériles miniers sont déjà présents à la mine du Longy.
Le préfet de Corrèze Bruno Delsol assure que "l'Etat fera toutes les vérifications nécessaires" et que c'est en fonction des caractéristiques des stériles " que leur remise à la mine sera autorisé ou pas".
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Intervenants :
Valérie Boucher du collectif "La loutre fluorescente"
Catherine Hornebecq, membre du collectif "La loutre fluorescente"
Christian Andrès, responsable de l'après-mines chez Areva
Bruno Delsol Préfet de la Corrèze