Borgwarner à Tulle : nouveau coup de massue pour les salariés

Le groupe PUNCH, potentiel repreneur du site Borgwarner de Tulle, s'est retiré de l'offre d'achat, a-t-on appris ce samedi 5 décembre. 368 salariés risquent aujourd'hui de perdre leur emploi. 

La nouvelle tombée ce vendredi 4 décembre pourrait sonner le glas du site tulliste de l'équipementier automobile américain Borgwarner. Le groupe PUNCH qui possède 7 sites dans le monde et emploie 1 750 salariés s'était positionné en novembre pour une éventuelle reprise, ce ne sera finalement pas le cas.

"Etat, région, tout le monde était confiant...nous sommes abasourdis par cette annonce. Il n'y a pas de plan B, pas d'autres repreneurs en lice. C'est une catastrophe économique pour tout le bassin de Tulle" se désole Alexandre Brigoulet, délégué CGT à Borgwarner Tulle.
 
Un préavis de grève est annoncé à partir de ce lundi 7 décembre. Dès le matin, les représentants des salariés vont entrer en négociation avec la direction pour tenter de limiter la casse en vue du plan social. 368 emplois sont sur la sellette.

Dans sa proposition initiale, le groupe PUNCH annonçait conserver 250 à 300 salariés du site corrézien.  

La multinationale avait repris l’usine General Motors de Strasbourg et était sur les rangs, en 2018, pour racheter l'usine Ford de Blanquefort en Gironde, le projet n'avait finalement pas abouti. 
A Tulle, Borgwarner produit des modules de commande pour boîtes de vitesse essentiellement pour le constructeur automobile Volkswagen. La fermeture, prévue en 2022, a été annoncée le 25 juin 2020. Durant l'été, trois repreneurs potentiels avaient visité l'usine. 

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