Depuis la rentrée 2024, Loreleï a pris ses quartiers au lycée Edmond Perrier de Tulle. À l'infirmerie de l'établissement, la chienne s'est installée. Une médiation animale qui crée du lien avec les élèves. L'expérimentation pourrait bien donner des idées à d'autres établissements.
"Bonjour ! bonjour, on peut faire entrer Lorelei ? oui bien sûr !"
Avec entrain, Ohiana, élève de seconde, accepte que Lorelei bondisse sur le lit de l'infirmerie. La jeune Setter anglaise de 18 mois a pris ses aises au lycée Edmond Perrier de Tulle.
C’est super insouciant les animaux alors pourquoi être mal quand il y a un chien qui bouge partout comme ça. Elle est trop mignonne en plus !
Ohiana, élève de seconde
Dressée, la jeune chienne accompagne sa maîtresse, infirmière scolaire, dans son travail quotidien. Au-delà de la bobologie, l’infirmerie est aussi un lieu d’expression pour les élèves.
Nos principales missions sont autour du mal-être. C’est ce qui nous occupe le plus ces dernières années. Elle va permettre au jeune de parler, de verbaliser et en verbalisant, il diminuera sa souffrance.
Elodie Brenin, infirmière
Aider, c'est son métier
Être au contact des adolescents quarante heures par semaine, un vrai travail pour l'animal.
Si elle n'a pas envie, si elle n'est pas en état physique ou psychologique de venir, c’est d’abord priorité au bien-être du chien. Elle ne viendra pas.
Elodie Brenin, infirmière
L'arrivée de Lorelei a constitué une vraie révolution à l’infirmerie. Que du positif pour Marie-France Galvaing, la seconde infirmière du lycée.
Je trouve que cette chienne est vraiment très appropriée à son travail. Elle sait être discrète et je pense que c’est un plus pour le travail qu’on est amené à avoir auprès des jeunes.
Marie-France Galvaing, infirmière
Un plus aussi pour le personnel
Au quotidien, Lorelei apaise les élèves du lycée Edmond Perrier, mais également le personnel de l'établissement.
Je pense que j’ai aussi besoin des animaux autour de moi pour avoir cet équilibre au travail et accueillir les élèves le mieux possible au niveau de l’infirmerie.
Marie-France Galvaing, infirmière
Une pièce est aussi prévue pour accueillir les élèves allergiques ou peu à l’aise avec les chiens. Au sein du lycée, la petite Lorelei semble avoir trouvé sa place.