A partir d'aujourd'hui ce près d'une vingtaine de lits polyvalents qui sont ajoutés en médecine générale pour libérer des lits spécialisés
Brive possède déjà ce type d'accueil. A Limoges, il faut également noter que le Chu a récemment mis en place une unité de recours et soins gériatriques. Tout ceci correspond à un même constat, partant du forum organisé en 2011 par l'Agence régionale de santé du Limousin:
Une attente souvent longue
• Des familles inquiètes dans la salle d’attente aux entrées : « l’attente est parfois longue pour les résultats. »
• Des cas de personnes non reçues aux urgences qui attendent tout la journée
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Les urgences : un accueil confus
• Une différence à faire entre la porte centrale et les urgences. « cela a un effet négatif : certaines personnes repartent, découragées de voir le nombre de personnes en attente »
• « Toutes sortes de patients sont reçus aux urgences : les gens viennent car ne paient pas. Il n’y a pas de hiérarchisation selon l’urgence. On confond les urgences sociales et médicales. »
Un réel manque de psychologues pour les accompagnants.
• « On a l’exemple d’un patient très angoissé à Brive qui est parti sans avoir vu un psychologue. »
• « Il y a beaucoup de personnes dans ces urgences. Un psychologue pourrait apaiser les gens. »
• La nécessité de distinguer « accompagnement » et « prise en charge »
Aujourd'hui l'hôpital de Tulle apporte une réponse en termes d'accueil des patients. 18 lits supplémentaires ( avec variable de deux) installés en médecine générale devraient donc aider à résorber les problèmes.
Reportage ce soir sur France 3 Pays de Corrèze de Julie Radenac et Jean-Christophe Nicolas.