Tulle accueille ce dimanche 29 septembre son premier salon du cheval à la salle de l’Auzelou. C’est l’occasion de constater qu’au-delà du haras de Pompadour, la filière équine fait vivre de nombreux professionnels dans le département.
Marylou Gauthé est ostéopathe pour chevaux. Nous l’avons suivi au chevet de Ronchois, un pur-sang habitué des champs de course.
Il souffre de problèmes de locomotion. La jeune femme lui parle et l’examine. Un diagnostic est finalement posé : un blocage au niveau des lombaires.
Relation de confiance
Pour Marylou Gauthé, le cheval est un véritable patient : "Il faut instaurer une relation de confiance, s’assurer qu’il est d’accord. Sans l’accord du patient, on ne fait pas de séance d’ostéopathie."
La propriétaire de Ronchois est aussi convaincue : "Quand ils ne veulent pas aller travailler, ils ne disent pas pourquoi. On doit chercher ce qui ne va pas. L’ostéopathie nous aide beaucoup à les faire travailler normalement, et non plus dans la douleur."
Trouver la bonne pointure
Nouvelle rencontre avec Claire Bertin, sellière ergonome. Ce jour-là, elle s’occupe de Pastel, une jument malade depuis deux mois. Sa selle semble mal adaptée.
L’ergonome observe le placement, la pression, la courbure… Comme une chaussure pour un homme, il s'agit de trouver la bonne pointure.
L'ergonomie équine, ou « Saddle fitting », est une discipline récente en France. Seules deux formations existent dans le pays. Claire Bertin travaille à sensibiliser les cavaliers : "Chez un cheval, une selle mal adaptée peut provoquer des blessures qui peuvent aller d’un problème de poils à une blessure profonde, comme une atrophie musculaire."
La cavalière de Pastel est séduite : "Je me rends compte qu’il y avait plein de choses que j’ignorais alors que je pensais faire au mieux…"
Salon
Ostéopathe, ergonome, mais aussi dentiste ou podologue... Tous ces métiers seront représentés ce dimanche 29 septembre au premier salon du cheval de Tulle.