Le Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine effectue sa rentrée ce lundi 11 octobre 2021. Avec au programme, deux dossiers cruciaux pour le Limousin : le développement de l'apprentissage et un plan d'attractivité des métiers de l'autonomie et du grand âge.
Les élus régionaux de la Nouvelle-Aquitaine se retrouveront ce lundi 11 octobre 2021 pour la première session de la nouvelle mandature, après les élections régionales de juin dernier.
La séance sera consacrée au budget supplémentaire, particulièrement conséquent : 490 millions d'euros (+40% d'autorisation d'investissements et +5% en fonctionnement).
Un message clair des nouveaux élus qui veulent montrer que l'Etat n'est pas le seul à investir avec son plan de relance.
21 dossiers seront à l'ordre du jour, dont les les dossiers traditionnels de la Région : lycées, infrastructures routières et ferroviaires (notamment, concernant le Limousin, la continuation des investissements sur la RN 147 et la RN 141).
Un sujet devrait susciter des débats : celui du Grand projet sud-ouest - la ligne TGV entre Bordeaux et l'Espagne - pour lequel les investissements devraient atteindre à long terme 13 milliards d'euros (dont 40% assumés par les collectivités locales).
Développer la formation des aides-soignants
Deux dossiers intéresseront particulièrement le Limousin : le développement de l'apprentissage et un plan d'attractivité des métiers de l'autonomie et du grand âge.
Le sujet est crucial pour la région Nouvelle-Aquitaine, qui comptera 440 000 séniors supplémentaires de plus de 60 ans d'ici 2030, dont 60 000 en perte d'autonomie. Or les structures spécialisées ont du mal à recruter des professionnels.
La Région entend valoriser la formation au métier d'aide-soignant, en aidant les instituts de formation, comme par exemple celui d'Ussel en Corrèze.
L'IFSI-IFAS d'Ussel a pu accueillir, pour cette rentrée 2021, 36 élèves supplémentaires (11 élèves en soins infirmiers et une vingtaine de futurs aides-soignants en plus, le double de la capacité d'accueil de l'an dernier).
En plus de la formation initiale, la structure propose désormais une session réservée à des salariés ayant déjà un parcours dans le secteur de la santé et du social.
Objectif : attirer un public plus expérimenté, pour contribuer à changer l'image de l'aide-soignant.