VIDÉO. Survoler par hélicoptère les lignes à haute-tension de Corrèze, une nécessité

durée de la vidéo : 00h01mn53s
Une surveillance accrue par hélicoptère des lignes à haute tension de Corrèze pour éviter toute défaillance
Pour éviter des pannes intempestives de courant, 3 400 km de lignes à haute-tension corréziennes sont examinées avec soin depuis le ciel. Une maintenance préventive qui permet de détecter chaque année une trentaine d'anomalies. Intervenants : Gregory Barbier Pilote d'hélicoptère, Maxime Hillairaud Opérateur technique, Philippe Zobel Assistant de Domaine Opération, ENEDIS. Équipe : Julie Radenac, Laurent Du Rusquec, Jean-Laurent Cire. ©FTV

Pour éviter des pannes intempestives de courant, 3 400 km de lignes à haute-tension corréziennes sont examinées avec soin depuis le ciel. Une maintenance préventive qui permet de détecter chaque année une trentaine d'anomalies.

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Un appui aérien pour éviter les pannes d'électricité. À bord d'un hélicoptère, un équipage spécialisé survole des lignes à haute tension.

"Un hélicoptère va se glisser le long du réseau d'une manière assez fluide. Sans aller très vite, on parcourt beaucoup de réseau en une journée, narre Gregory Barbier, pilote d'hélicoptère. C'est ce qui fait l'efficacité de ce genre de moyens." 

Au plus près des lignes, ce survol à basse altitude est exigeant, mais il offre une vue imprenable sur la moindre anomalie du réseau.

Vous avez trois isolateurs en haut de ces espèces de coupelles vertes. Il y a une attache sur le côté à gauche qui est un peu cassée.

Maxime Hillairaud, opérateur technique

Photographier les défauts

À l'arrière de l'appareil, l'opérateur technique photographie chacune de ces menaces potentielles.

"Cela peut être lié aux intempéries, à l'humain, aux animaux aussi cela peut arriver. À la météo également, indique Maxime Hillairaud, opérateur technique. Je regarde tous ces petits défauts là et dès que j'en vois un, je le prends en photo. Je fais un petit top à mon pilote pour lui dire que j'ai pris quelque chose et au navigateur qui va être devant, qui va m'envoyer le point." 

Le point GPS et la photo du défaut sont alors analysées par les équipes au sol.

"Ils vont voir des choses que nous, en bas, on serait en difficulté de voir. Sans cela, on serait aveugle sur une grande partie de notre réseau, clarifie Philippe Zobel, assistant de Domaine Opération, ENEDIS. On ne peut pas se passer d'un inventaire périodique tous les trois ans. On doit avoir un état des lieux, c'est comme le contrôle technique d'une voiture. Il faut que l'on sache ce qu'il se passe et qu'à un moment donné, on mette les mains dans la mécanique."

Chaque année, cette maintenance préventive permet de détecter une trentaine d'anomalies et d'éviter à 30 000 foyers une panne d'électricité.

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