Rideau baissé depuis ce lundi matin pour les centres commerciaux de plus de 20.000 m² suite aux dernières annonces du gouvernement. Tour d'horizon en Poitou-Charentes.
Ce lundi matin, les préfectures des quatre départements se sont réunies pour démêler ce dossier délicat... Samedi encore, les autorités avaient jugé possibles les ouvertures dans de nombreux espaces. Ce n'est plus d'actualité...
Le flou sur les critères
Dans un premier temps, il avait été question de ne pas inclure dans le calcul les surfaces des restaurants. Finalement, elles comptent, (ainsi que tous les espaces couverts). Mais la vente à emporter n'y sera plus possible, ce sera livraison ou rien.
Les critères qui ont été pris en compte pour laisser ouvert ou fermé les grandes surfaces reposent sur le calcul de la surface totale. Donc non seulement les surfaces commerciales qui accueillent du public mais aussi les réserves, les bureaux tout ce qui est couvert. Ce qui explique pourquoi on a mis un petit peu de temps pour exactement faire le point.
Sont donc concernés...
Ainsi, les magasins non-alimentaires des centres commerciaux de La Couronne et de Champniers, en Charente, sont fermés.
En Charente-Maritime, n'est concernée que la galerie de Beaulieu à Puiboreau près de La Rochelle.
Ce soir, la préfecture des Deux-Sèvres annonce finalement la fermeture des galeries commerçantes de Mendès-France à Niort et celle de Chauray...
Dans la Vienne, à Poitiers Sud, la mesure a été mise en oeuvre par le groupe Auchan qui a contacté les différents responsables de boutiques. Et après une longue journée de tergiversations, la préfecture ajoute, à 19h30, deux autres espaces commerciaux : ceux du Leclerc et du Géant Casino.
Dans cette catégorie non-alimentaire, seules les pharmacies font exception et peuvent demeurer ouvertes.
La carotte et le bâton
Les contrôles de fréquentation vont se durcir. Pour les espaces de plus de 400 m², il faut prévoir 10 m² par client, c'est huit pour les plus petites surfaces.
Les commerces fermés ont dès à présent droit aux aides "habituelles": fonds de solidarité, chômage partiel et annulation des charges patronales.
Au total, en France, la moitié des 835 centres commerciaux devrait être concerné soit 25.000 boutiques.