Tensions autour d'un nouveau faux en écriture à Creuse Grand Sud

Un nouveau rebondissement dans l'affaire des difficultés financières de la communauté de communes Creuse Grand Sud. Un deuxième faux en écriture a été découvert. Là où il aurait fallu de l'apaisement, la polémique est donc relancée.

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Un deuxième faux en écriture, qui porte sur l’ouverture d’une ligne de trésorerie de 2 millions d’euros. Jean-Luc Léger, président de la communauté de communes Creuse Grand Sud, dit l'avoir découvert ce lundi 16 avril :

Elle a toutes les apparences de la légalité. Elle possède en particulier le tampon du contrôle de légalité de l'Etat, jusqu'ici personne ne s'était rendu compte que c'était un faux.

À droite, son principal opposant, Gérard Chabert, affirme que Jean-Luc Léger serait un menteur :

Le jour où on prétend que cette ligne de trésorerie a été écrite, c'est-à-dire le 25 mai 2016, M. Léger est parfaitement au courant qu'il s'agit d'un faux.

Pour Gérard Chabert, les deux millions empruntés par cette nouvelle ligne de trésorerie s'ajouteraient au fameux déficit creusé par la communauté de communes du temps de l'ancien président Michel Moine.


Un contexte compliqué depuis deux ans


Après le trou béant découvert il y a deux ans dans ses finances, Creuse Grand Sud tentait de se remettre péniblement de cette affaire qui avait causé un suicide et bien des polémiques. Mais avec ce nouvel épisode, chacun des camps a déposé plainte, et la tension va certainement monter de nouveau. "Si M. Léger ne démissionne pas, on va entamer une procédure de destitution auprès du ministre de l'Intérieur", affirme Gérard Chabert.

Mathieu Charvillat, vice-président MODEM de la communauté de communes, soutient de son côté Jean-Luc Léger : "Nous avons beau avoir des différences idéologiques assez importantes, il n'y a aucun élément qui me laisse à penser que Jean-Luc Léger puisse avoir une responsabilité quelconque dans ce faux. je lui maintien toute ma confiance."

Qui a fait ces faux, qui est responsable ? Le tribunal correctionnel est censée examiner l'affaire du premier faux le 17 mai prochain. Mais il est possible qu'avec ce nouvel élément que l'audience soit repoussée...




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