En Creuse, les pluies de ces derniers jours n'ont rien changé : l'eau continue à manquer. Depuis le 2 août, les habitants doivent restreindre leur usage. Sur le terrain, les agents de l'office français de la biodiversité veillent au respect de l'arrêté préfectoral.
Cet habitant de Saint-Silvain-sous-Toulx avait fait une demande de dérogation afin de remplir sa piscine d'eau. Demande refusée. Et pour s'assurer qu'il n'est pas passé outre l'interdiction, il reçoit la visite des agents de l'office français de la biodiversité, autrement dit, la police de l'eau.
Multiplication des contrôles
Mais l'habitant en question a respecté les règles, sa piscine en construction est vide. Il encourrait une amende de 1500 euros.
Chez les particuliers ou les professionnels, comme les stations de lavage pour les voitures, les agents de l'office français de la biodiversité ont ainsi amplifié leurs contrôles dans la Creuse. Entre une vingtaine et une trentaine depuis le 2 août, date d'entrée en vigueur de l'arrêté préfectoral, avec une différence "on rentre dans une période de répression par rapport à la phase de prévention et de pédagogie qu'on a eue jusque là," indique Morgan Pochoday, le référent départemental Police Contrôle Environnement (OFB)
La répression
De leur côté les élus approuvent cette multiplication des contrôles et la répression qui les accompagnent. "Aujourd'hui le peu qui ne respecte pas les règles doit être en effet être verbalisé, explique Vincent Turpinat, le président du syndicat du bassin de Gouzon. Le sujet est suffisamment grave et la situation suffisamment tendue."
On peut l'entendre dans le reportage suivant, signé Lauryane Arzel, Jean-Marie Arnal et Alain Lafeuille :
En Creuse, l’est du département est la zone la plus concernée par la pénurie d’eau. Et les jours à venir ne s'annoncent pas meilleurs, en raison de la hausse des températures.