L'hotel-restaurant La Cazine a été placé, à la demande de ses propriétaires, en redressement judiciaire. Après avoir réduit très fortement le nombre ses salariés, l'établissement souhaite repartir sur de nouvelles bases.
"Le plan de redressement judiciaire était une nécessité pour assurer l'avenir du chateau de la Cazine", explique Gaël Nadaud, manager de direction et responsable des ressources humaines l'hôtel-restaurant. "Pour négocier un échancier de paiement des dettes de l'URSSAF, c'était la seule solution". Aujourd'hui, le manager de direction se dit "calme et optimiste" quant à l'avenir de l'établissement. Un rendez-vous est fixé avec le tribunal fin mai, qui devrait voir, selon Gaël Nadaud, la mise en place soit d'une plan de continuation de l'activité, soit d'une nouvelle période d'observation de 6 mois.La perte de l'Etoile Michelin : un mal pour un bien
L'hôtel-restaurant a décidé d'opérer une mutation après le départ de son chef David Boyer fin 2015, et du même coup la perte de son macaron au guide Michelin. A cette même époque, début 2016, 15 postes avaient été supprimés, dont celui du directeur, Stéphane Seclet.
Une diminution radicale de la masse salariale
Toujours d'après Gaël Nadaud, manager de direction, relayant le point de vue des propriétaires du chateau, le groupe anglais "Barrasford and Bird Worldwide", l'étoile au Michelin aurait creusé le deficit : "Les exigences du Michelin, en terme de personnels, sont très importantes. Nous étions à près de 15 personnes en salle et cuisine pour parfois une trentaine de couverts".
12 mariage programmés en 2017
Aujourdhui 11 salariés travaillent dans l'hôtel-restaurant, dont 6 personnes en contrat à durée indéterminée. En saison, le nombre d'employés peut monter à une trentaine. Le restaurant s'est repositionné sur une carte plus accessible au tourisme local et régional. L'hôtel poursuit ses activités d'accueil de séminaires et de mariages, 12 mariages sont déjà programmés pour cette année 2017.