Six jeunes hommes de La Souterraine en Creuse, trois majeurs et trois mineurs, sont mis en cause pour des violences et des incendies de véhicules commis dans la nuit du 3 au 4 juillet dernier à La Souterraine.
Trois mineurs et trois majeurs ont été interpellés par les gendarmes dans les environs de La Souterraine. Ils ont été entendus par le parquet de Guéret aujourd'hui puis déférés car tous sont mis en cause dans des affaires de violence et d'incendies de voitures dans la nuit du 3 au 4 juillet.Ces deux incendies de véhicules avaient été précédées de violences perpétrées en marge d'une soirée organisée au jardin public ce soir là. Ces six jeunes étaient d'ailleurs bien alcoolisés selon plusieurs témoignages.
Ces six jeunes hommes s'en seraient pris à trois autres jeunes. Une bagarre a éclaté. L'une des victimes a eu le nez cassé. Il s'agit d'un jeune migrant, un mineur isolé. Une seconde victime s'est fait connaître par la suite.
Les agresseurs mineurs ont reconnu avoir incendié un véhicule stationné dans ce quartier de La Souterraine juste après la bagarre. Le feu s'était alors propagé à une seconde voiture et à un arbre.
Certains de ces agresseurs, âgés de 15 à 25 ans, ont déjà des parcours judiciaires chargés mais pas forcément pour des faits similaires.
Les trois individus majeurs devront comparaître le 26 octobre prochain à la barre du tribunal correctionnel de Guéret. Les trois mineurs, âgés de 15 et 17 ans, seront convoqués ultérieurement devant le juge des enfants.
Des mesures d'éloignement ont été prises également par le parquet.
Les deux majeurs les plus âgés ont l'interdiction d'être présent dans tout le département de la Creuse jusqu'à l'audience correctionnelle du 26 octobre prochain.
L'un de ces jeunes, âgés de 18 ans, doit quitter la ville de La Souterraine.
Quant aux deux mineurs âgés de 17 ans, ils ont fait l'objet d'un placement en dehors du département, à Limoges et Poitiers.
Le plus jeune, âgé de 15 ans, a été placé en liberté surveillée sous le contrôle de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.
Aucun lien n'est pour l'heure établi entre les incendies de voitures de la nuit du 3 au 4 juillet et ceux perpétrés au mois de juin dernier.