Le service de médecine du sport du CHU de Limoges pratique le "suivi longitudinal". Objectif : détecter d'éventuelles blessures musculaires. Les joueurs de football de la Berrichonne de Châteauroux s'y rendent chaque année. Le nombre de blessures musculaires a été diminué par deux...   

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La National (troisième division). C'est ce qui attend les joueurs du club de football de la Berrichonne, condamnés à évoluer au niveau inférieur eux qui jouaient la saison dernière en Ligue 2. S'ils viennent tout juste de reprendre l'entraînement, les 17 éléments cette équipe basée à Châteauroux (Indre) se sont également soustraits à un passage obligé : les examens médicaux assurés dans le cadre du suivi longitudinal des sportifs de haut niveau. Assuré par le service de la médecine du sport du CHU de Limoges, ces tests permettent de détecter d'éventuelles lésions au niveau des ligaments croisés et mesurer la force des différents muscles de la cuisse. 

Blessures moins fréquentes

A l'aune des résultats, un programme individuel de renforcement musculaire est mis en place pour le joueur au moment de la préparation physique de début de saison. C'est un rituel de pré-saison bien rodé pour la Berrichonne de Châteauroux. Voilà maintenant six ans que les footballeurs de l'équipe, avec plus ou moins d'enthousiasme, se prêtent chaque année au "suivi longitudinal". Le bilan est spectaculaire : durant cette période, les arrêts de travail pour blessure musculaire ont été divisées par deux.

Dans le Limousin, d'autres entités sportives se sont également penchées sur ce type de suivi médical. Le CSP Limoge, la formation de basket professionnelle de la ville, a pratiqué cette méthode pendant un an, au début des années 2000, avant de l'abandonner. L'équipe de handball de Limoges, le LH87, a également eu recours à ce suivi médicalisé.  

Reportage de Gwenola Beriou et José Sousa.

 

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