Un bien curieux faits divers a semé la panique à la sortie d'un match de basket, ce samedi soir à Bressuire. Deux personnes ont essuyé des coups de feu dans le quartier de Valette.
Rien ne colle dans cette affaire, révélée par nos confrères de La Nouvelle République. Deux personnes ont été légèrement blessées par balle, ce samedi à Bressuire dans le quartier de Valette aux alentours de 22 h 30, en marge d'un match de basket féminin de Nationale 3.
Ce soir-là, les joueuses du Réveil Bressuirais rencontrent le club Cournon-d'Auvergne. Avant la fin 4e quart temps, un première incident éclate dans les environs de la salle omnisport. "Un automobiliste d'une quarantaine d'années s'est fait bloquer le passage par une voiture. Un homme en est descendu, a ouvert sa portière et lui a tiré dans la cuisse", témoigne le chef d'escadron Anceau, commandant de la compagnie de Bressuire.
Quelques dizaines de minutes plus tard, c'est au tour d'un dirigeant du club de basket auvergnat d'être touché. "Il préparait à manger aux filles quand il a été touché au dos", raconte son président de l'association sportive, Jean-Pierre Douchain.
Aucun signalement
Le PSIG, des gendarmes des brigades de Bressuire et Cerizay, ainsi qu'un technicien de la gendarmerie de Niort interviennent sur le champ et ordonnent le confinement des témoins dans la salle omnisport.Pas de signalement, peu d'indices et un mobile encore très flou... Le chef d'escadron Anceau résume ce dont il dispose pour l'instant : "La première victime a été brûlée [à la cuisse, ndlr] par l'impact. Aucune des deux blessures n'est pénétrante. Aucun projectile n'a été récupéré. C'est difficile à dire mais il semble que l'arme utilisée soit de très petit calibre."
Pourquoi tirer avec une arme d'un si petit calibre ? Existe-il un lien entre les deux victimes ? La tâche des enquêteurs s'annonce ardue trois jours après les faits.