Deux oursonnes venues de Suède ont rejoint le parc animalier Zoodyssée de Chizé

Les deux jeunes femelles tiennent désormais compagnie à Kiwi, l'ourse du film de Jean-Jacques Annaud.

De loin, elles ressemblent à des peluches. Des grosses peluches de 70 kilos. Betlsa et Beija, deux oursonnes de dix-huit mois, venues du zoo de Boras en Suède, sont arrivées au début du mois de juin au parc Zoodyssée de Chizé (Deux-Sèvres).

Les deux sœurs ont rejoint dans leur enclos la star des lieux.  L'ourse Kiwi, âgée de 36 ans, mondialement connue pour sa participation au film de Jean-Jacques-Annaud, s'y sentait bien seule depuis la mort de son compagnon Dominique au printemps dernier. 

Entre les trois femelles, la cohabitation se passe bien. "Il a fallu un petit temps d'adaptation d'abord, elles se sont reniflées, mais il n'y a eu aucun rapport physique négatif" explique Marion Lutan, cheffe animalière au sein du parc.  Des ourses copains comme cochon alors ? Presque. 

Il y a eu des petites charges d'intimidation de temps en temps, mais cela reste très correct et elles s'entendent plutôt bien.

Marion Lutan, cheffe animalière Zoodyssée

Avec ce renfort en provenance du grand Nord, le parc animalier deux-sévrien dispose désormais de trois spécimens d'ours brun, une espèce phare qui plaît beaucoup aux visiteurs, de retour ces derniers moi. 

"L'air benèze"

Et de fait, ils sont nombreux à s'extasier sur ces nouvelles pensionnaires "super mignonnes" et "adorables". "Elles ont même une petite cascade, elles ont l'air benèze" commente une mère de famille venue de Celle-sur-Belle avec son petit garçon. 

Il faut dire que pour elles, le parc animalier a spécialement aménagé un espace de 7.000 m2 dans lequel les plantigrades semblent parfaitement à l'aise. "Elles grimpent aux arbres, c'est assez chouette à regarder" détaille Marion Lutan, "on les voit aussi nager dans le bassin, et rechercher leur nourriture".

Car, pour maintenir leurs instincts de plantigrades en éveil, les soigneurs dissimulent leur repas sous des pierres, ou étalent de la confiture sur les troncs d'arbres. "Le but c'est de les faire chercher, et ça va les occuper une bonne partie de la journée" commente Corentin Nivard, l'un des soigneurs du parc. 

Reportage d'Alain Darrigrand, Éléa Tymen et Bénédicte Biraud.