Les syndicats d'enseignants ont décidé de poursuivre ce mardi la grève des professeurs surveillants pour les épreuves du Baccalauréat qui s'est poursuivi aujourd'hui avec l'examen d'histoire-géographie pour les sections générales et technologiques.
Les enseignants protestent contre la réforme des lycées initiée par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale. Ils avaient lancé hier lundi 17 juin un mot d'ordre de grève pour la surveillance des premières épreuves du bac 2019. Dans l'académie de Poitiers, tous les examens ont pu se tenir car le rectorat avait mobilisé un nombre supplémentaire important de surveillants.
La grève a été reconduite ce mardi à l'occasion notamment des épreuves d'histoire-géographie pour le Bac général et technologique. C'était le cas dans de nombreux lycées des Deux-Sèvres où loin des chiffres annoncés par le ministère, les syndicats estiment qu'entre 25 et 50% des professeurs étaient en grève hier.
Les enseignants grévistes étaient présents dès 7h30 devant leur lycée pour converger ensuite à Melle pour un rassemblement devant le Lycée Desfontaines. Ils entendaient "dénoncer l'utilisation des personnels aux contrats de travail précaires" pour assurer la surveillance du Bac.
"Ce n'est pas simple d'être là"
Comme hier, les professeurs grévistes ont voulu rappeler que leur but n'était pas de perturber et d'empêcher les épreuves du Bac."Ce n'est pas simple pour les professeurs d'être là car il s'agit du Baccalauréat. ce sont nos élèves et c'est l'aboutissement d'un long travail mais ce qu'on aimerait c'est l'ouverture au moins d'un dialogue. Ne pas rester sur de la communication disant que les enseignants n'ont rien compris." explique Gérald Rolland, le représentant du collectif des lycéees des Deux-Sèvres.
Les grévistes de l'Education nationale ont promis de maintenir la pression sur le gouvernement. Le brevet des collèges pourrait peut-être être perturbé à la fin du mois de juin.