Le 9 septembre, la ministre de la santé Agnès Buzyn annonçait le déblocage de 750 millions d’euros pour un « pacte de refondations des urgences » avec 12 mesures de fond qui n’ont pas convaincu les syndicats.
Aucune ouverture de lits ni de recrutement de personnels, pour les agents hospitaliers ce plan ne répond pas aux exigences et aux besoins de la population..En 20 ans le nombre de passages aux urgences a doublé, il était de 21 millions en 2017 et ce chiffre ne cesse de progresser d’année en année.
Pourquoi l’organisation française des urgences est-elle aujourd’hui à bout de souffle, comment en est-on arrivé là, que faut-il faire pour répondre à ce malaise ?
Ce nouveau plan en 12 mesures peut-il résoudre durablement cette crise ?
Comment et pourquoi les syndicats n’y croient pas ?
Nous détailleront ces annonces de la ministre dont la principale mesure repose sur un nouveau service d’accès aux soins pour réguler et réorienter cette médecine d’urgence.
Voilà six mois que cette grève inédite des urgences a débuté et que les personnels de santé restent mobilisés. A ce jour 250 services (193 selon le ministère) seraient en grève.
Quelle est la situation en Nouvelle Aquitaine ? Quels sont les effets de cette grève dans notre région depuis plusieurs semaines ?
Les invités de Pascal Cagnato :
- Samuel Pratmarty, directeur de l’offre de soins ARS Nouvelle Aquitaine.
- Nancy Tardres, infirmière service des urgences de Bordeaux
- Jean-François Cibien, médecin urgentiste à Agen, Vice-président SAMU urgences de France.
- Jean-François Vinet, directeur de l’hôpital de Pau