En cette période de fete, la collecte de sang est en baisse alors que les besoins restent importants. Les responsables de l'Etablissement français du sang (EFS) redoublent de vigilance et de sensibilisiation auprès du public.
En cette période hivernale, les gastro et les infections en tout genre, sans compter les indigestions, se multiplient. Et cette situation a des répercussions sur le comportement des donneurs de sang.
"Ce sont des donneurs qui ne viennent pas ou qui se désistent car ils ont pris des rendez-vous en plaquette ou en plasma et ils ne peuvent pas venir. Pour l'instant, il n'y a pas de grosses épidémies, il y a simplement des problèmes infectieux qui sont courant durant l'hiver", explique le docteur Jean-Luc Deprade, responsable de l'établissement français du sang à Limoges.
Pourtant, dans la région, la fréquentation se maintient : chaque jour, 1000 dons sont réalisés en Nouvelle-Aquitaine. Un élan de solidarité qui est suffisant pour couvrir les besoins des patients mais cela n'empêche pas l'établissement français du sang d'organiser des collectes. Comme à Aix-sur-Vienne, avec des bénévoles qui mettent les petits plats dans les grands pour accueillir les volontaires.
"C'est important de donner un peu de soi aux autres"
"On a envie de venir, on a envie de donner. Tous ceux qui viennent à Aixe-sur-Vienne sont dans cet état d'esprit", assure Claude Fredonnet, présidente de l'Amicale des donneurs de sang d'Aixe-sur-Vienne. Et ce qui est sûr c'est que les donneurs sont au rendez-vous. Motivés et enthousiastes. "Beaucoup de gens en ont besoin donc pour moi, c'est très important de leur venir en aide. Puis, je veux montrer aussi à mes enfants qu'il faut le faire si eux aussi peuvent le faire à leur tour dans le futur", affirme Benoît allongé sur le divan d'examen. Même son de cloche pour Ludivine, une autre donneuse : "J'essaie à mon échelle de faire ma petite contribution à cette belle action. C'est important de donner un peu de soi aux autres".Début janvier 2020, la situation pourrait se tendre avec la reprise des activités hospitalières. D'où l'importance d'avoir des réserves suffisantes pour répondre à une augmentation de la demande et à d'éventuels coups durs.
Découvrez ou redécouvrez notre reportage télévisé sur le sujet, signé P. Mallet et J.-M. Arnal :