Employé d'un magasin de motoculture, il détournait et revendait les machines à son profit

L'employé d'un magasin de motoculture de Gironde, à la limite de la Dordogne, aurait détourné 73 machines qu'il revendait sous le manteau et à des prix défiant toute concurrence

Sur sa page Facebook, la gendarmerie de Dordogne ironise sur le "Black Friday" anticipé proposé par l'individu qui revendait la marchandise dérobée à prix cassé. C'est la Communauté de Brigades (COB) de gendarmerie de Bergerac qui a mené l'enquête, après que les patrons de l'établissement de motoculture de Saint-Avit-Saint-Nazaire (33) ont découvert le pot-aux-roses, au début du mois. C'est qu'il y avait comme un trou dans l'inventaire.

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100 000 euros de préjudice dans ce magasin de motoculture ©France télévisions

Revente sous le manteau

"Cet employé s'est servi de son poste de revendeur pour proposer aux clients potentiels un black friday avant l'heure, puisqu'il allait jusqu'à réduire jusqu'à trois fois le prix aux personnes qui étaient intéressées", détaille le capitaine Sylvain Archer de la gendarmerie de Bergerac  "sauf qu'il n'y avait pas de facture. Il y avait bien un bon de commande, mais il n'y avait pas de facture."

Vol de tondeuses

Employé depuis sept ans, l'homme de 35 ans a fini par démissionner l'été dernier. Mais auparavant, il aurait réussi à effacer la trace de 73 appareils et accessoires de jardinage sur les serveurs informatiques de sa société. Il ne lui restait plus qu'à les proposer à des clients ravis de faire des économies. La gendarmerie précise que le trentenaire était si bien organisé qu'il allait jusqu'à assurer la livraison à domicile.

Pour "sortir du rouge"

Les marchandises détournées représenteraient une somme rondelette de plusieurs dizaines de milliers d'euros. Le suspect aurait expliqué aux gendarmes qu'il cherchait à échapper au surendettement. "Il était dans le rouge à la banque, il n'y arrivait plus", rapporte le capitaine Archer "il avait un train de vie bien au-delà de ses moyens, il a essayé de paraître plutôt qu'être"

Épilogue au tribunal

Dans la foulée, un complice a également été identifié. Les deux fraudeurs comparaîtront en mai prochain devant le tribunal de Bergerac. En attendant, si on vous propose du matériel de motoculture à prix cassé, vérifiez d'abord qu'il s'agit bien d'une promotion.

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