Basée sur le respect et l'écoute, cette pédagogie développée par l'américaine Jane Nelson est de plus en plus appliquée en France. L'école Notre-Dame-de-Ribérac en Dordogne a adopté le concept. Depuis, "le climat est beaucoup plus apaisé" affirment les enseignants.
"Les enfants font mieux quand ils se sentent mieux", c'est sur ce principe de base qu'est fondée la discipline positive.
De nombreux travaux et études scientifiques démontrent "l’effet délétère des stress pathologiques et des traumatismes sur le développement du cerveau".
Les punitions excessives sont donc bannies dans ce principe d'éducation qui privilégie "le sens des responsabilités, l’autonomie, l’envie d’apprendre, le respect mutuel et bien d’autres qualités essentielles".
La fondatrice de cette pédagogie, l'américaine Jane Nelsen, précise que "ça ne veut pas dire que tout est permis. Juste que les enfants doivent se sentir mieux pour apprendre mieux".
Elle s'est rendue dans la petite commune de Ribérac en Dordogne cette semaine, où l'école Notre-Dame a décidé d'appliquer ces principes. Dans l'établissement, les notions d'écoute, de respect et la prise de parole sont devenus essentiels. "On trouve des solutions ensemble si jamais des problèmes se posent dans la classe" explique une enseignante.
"Notre regard sur les enfants a beaucoup changé" témoigne une professeure des école de CM2. "Notre façon de nous comporter en classe aussi.
Et on a un climat beaucoup plus apaisé" assure t-elle.
Chaque jour les enfants sont invités à débattre d'un thème. Par exemple, "le droit à la différence d'opinion". Chacun s'exprime et avance son idée. "Dans cette démarche, l’autorité s’exerce sans soumission, en conciliant fermeté et bienveillance" explique Jane Nelsen.
Regardez le reportage de Bruno Ardoin et Florian Rouliès :