Quatre cent pigeons ont élu domicile à Lisle, un village au nord-ouest de Périgueux. Les habitants ne supportent plus les nuisances liées à la présence des volatiles. Le maire propose de les abattre. Certains envisagent des méthodes plus douces.
Des plumes et des déjections de pigeons par kilos dans les ruelles, sur les balcons et les fenêtres, dans les greniers, les gouttières..
Les habitants du village de Lisle (Dordogne) supportent de plus en plus mal les salissures et les odeurs causées par les centaines de pigeons qui se sont installés.
Une usine de grains toute proche permet aux volatiles de se nourrir abondamment et les nombreuses cavités des vieilles maisons en pierre ou des granges abandonnées offrent aux pigeons autant d'abris et de lieux de reproduction.
La mairie a fait installer un filet sous la halle pour éviter que les pigeons s'installent et invite les habitants à boucher autant que faire se peut les cavités des murs leurs habitations.
Notre première démarche a été de sensibiliser les propriétaires pour qu’il y ait un vrai travail de colmatage des lieux de nichoir mais ce n’est pas efficace.
Bruno Limerat, premier adjoint à la mairie de LisleFrance 3 Aquitaine
La mairie a fait appel à une équipe de louvetiers, des chasseurs chargés de veiller à la régulation des nuisibles. Deux fois par an, ils organisent des battues de nuit, au silencieux et tuent une centaine de pigeons par battue.
Une méthode qui ne met pas tout le monde d'accord.
La mairie a donc tenté d'autres dispositifs comme la stérilisation. Mais pour cela, il faut attirer les pigeons au même endroit ce qui se révèle complexe avec un si grand nombre d'individus.
Les déjections de pigeon peuvent être un vecteur de maladie comme la salmonelle. Nous devons faire passer les cantonniers régulièrement. C’est un temps de nettoyage très important
Bruno Limerat, premier adjoint à la mairie de LisleFrance 3 Aquitaine
En attendant, le problème persiste à Lisle. La municipalité assure étudier toutes les possibilités.