Pas de triomphalisme, mais pas de peur excessive non plus. En recevant le "grand frère" Orléans, Bergerac sait qu'il a affaire à plus fort que lui, mais il sait aussi que le terrain, le public et l'envie seront de son côté
Christophe Fauvel, président du club de N2 de Bergerac ne cache pas sa satisfaction d'avoir finalement hérité du 11ème club de Ligue 2 Orléans (L2) lors du tirage de ces 16èmes de finale de Coupe de France.
Tout d'abord parce qu'il valait mieux tomber encore une fois sur meilleur que lui. Le club s'appuie sur la victoire contre Niort pour estimer à juste titre que le club est en phase ascendante. Orléans, c'est du lourd, mais pas trop. Avant d'avoir battu un autre club de Ligue 2 Niort, Bergerac s'est déjà frotté à Lens, par exemple, et sait gérer la pression.
Ensuite parce que le match se jouera à domicile au stade Gaston-Simounet de Bergerac en semaine, le mardi 22 ou le mercredi 23 janvier, avec la certitude que les 4 500 places seront majoritairement remplies par des sympathisants locaux.
A domicile, dopés par les siens, les joueurs peuvent se surpasser. Et ils auraient d'autant plus intérêt à le faire qu'ils sont les derniers néo-aquitains encore en lice pour cette Coupe de France 2018–2019.
Bref, la déception de ne pas rencontrer le PSG ou l'OL est compensée pour le BPFC par l'espoir de pouvoir durer encore un peu dans la compétition.
Les autres matches de ces 16èmes de finale
FC Sète (N 2) – Lille
Monaco – Metz (L 2)
Amiens – Lyon
Saint-Etienne – Dijon
Toulouse – Reims
Nancy (L 2) – Guingamp
Bastia (N 3) – Noisy-le-Grand (R 1)
Saint-Pryvé-Saint-Hilaire (N 2) – Rennes
Andrézieux (N 2) – Lyon-Duchère (N)
Bergerac PFC (N 2) – Orléans (L 2)
AS Vitré (N 2) – Le Havre (L 2)
Viry-Châtillon (R 1) – Caen
PSG – Grenoble (L 2) ou Strasbourg
Entente SSG (N) – Nantes
Villefranche (N) – Les Herbiers (N 2)
Marignane-Gignac (N) – Croix (N 2)